Cela signifie que notre gestion est responsable. À tout moment, nous nous efforçons d’équilibrer les recettes et les dépenses liées à l’activité avec les investissements nécessaires au bon fonctionnement d’un hôpital académique. Nous essayons le plus possible d’autofinancer ces investissements. Depuis plus de 15 ans, les Cliniques universitaires Saint-Luc dégagent un résultat net positif, ce qui est une situation remarquable dans le secteur hospitalier belge où, selon les études menées par la banque Belfius, plus d’un tiers des hôpitaux sont déficitaires.
Énorme. Depuis 2012, ces coupes accumulées représentent plus de 26m€ de recettes par an, que nous ne recevons donc plus et que nous avons donc dû compenser en devenant beaucoup plus attentifs à nos dépenses et à nos recrutements. Cette tendance s’inscrit malheureusement dans la durée : le financement des institutions hospitalières risque d’être soumis pendant encore de nombreuses années à des contraintes importantes, parce que les budgets publics sont sous pression, et parce qu’au sein des soins de santé, ce sont aujourd’hui les médicaments qui absorbent les marges de croissance. Mais dans le même temps, les besoins financiers des Cliniques seront importants au cours des années à venir afin de financer les projets dans le cadre du plan stratégique.
Ils seront financés par emprunts, qui seront remboursés partiellement par les subsides, par de l’autofinancement et du mécénat. Dans le cas du projet Hôpital 2025, la démarche est la suivante : réfléchir à l’hôpital de demain, voir comment cela se traduit en travaux puis ajuster nos ambitions en fonction des moyens dont nous disposerons. Cette démarche s’inscrit pleinement dans une gestion saine et c’est exactement le même processus pour TPI².